Le naufrage d’une embarcation en bois, enregistré le vendredi 13 octobre à quelques kilomètres de Mbandaka, dans la province de l’Équateur, a causé au minimum 47 morts et plusieurs disparus, a renseigné le lundi 16 octobre le ministre des transports, voies des communications et désenclavement.
Lors du briefing presse qu’il a co-animé avec le porte-parole du gouvernement, Marc Ekila a affirmé avoir échangé avec la ministre de la justice pour l’ouverture d’un dossier judiciaire.
« Nous avons convenu qu’il soit ouvert une information judiciaire qui doit conduire à un procès en flagrance pour établir la responsabilité, surtout celle de l’armateur, le gérant et le conducteur« , a dit le ministre des transports.
Il a annoncé qu’une commission d’enquête menée par le vice-gouverneur de province est déjà à pied d’œuvre pour déceler tous les contours de cet incident, et ce, après avoir signifié l’impossibilité de définir le nombre exact des personnes qui étaient à bord de cette baleinière.
« Malheureusement comme l’embarcation était en situation d’irrégularité, on n’a pas pu avoir le manifeste pour déterminer exactement le nombre des passagers qui étaient à bord. Mais cela est dû naturellement à la surcharge. Aussi, dans notre pays, plusieurs arrêtés qui existent interdisent aux embarcations en bois de naviguer la nuit« , a-t-il précisé.
A en croire le ministre des transports, 88 constituent le nombre des accidents causés par des embarcations en bois, seulement en 2023. Il a annoncé le renforcement des mesures dont l’interdiction de navigation à toute embarcation en bois ayant plus de cinq ans.
Le gouvernement échange avec l’association des armateurs pour arrondir tous les angles afin d’éviter la reproduction de ces incidents, a noté Marc Ekila.
Corneille Lubaki