Contrairement aux conventions de l’ONU relatives aux droits de l’homme signées par la RDC, des éléments de Kamwina nsapu incarcérés aux geôles des services de renseignements militaires, depuis quelques années, vivent dans des conditions inhumaines, rapportent leurs familles citées par un autre média de la République démocratique du Congo.
Les mauvaises conditions de détention ont causé la mort de plusieurs personnes parmi ces Kamwina Nsapu dont certains corps sans vie ont été retrouvé dans quelques morgues de la capitale congolaise. Un autre milicien a été découvert mort devant son domicile familial après avoir disparu pendant plus de 5 ans.
Selon ces sources, il ne s’agit nullement des morts naturelles mais des exécutions avec la bénédiction des autorités de la République démocratique du Congo.
Alors que d’autres membres sont introuvables jusqu’à ce jour, ceux qui ont eu la vie sauve grâce notamment à la complicité de certains agents commis à la garde, sont frappés d’inquiétudes en ce qui est de leur survie. Les familles appellent surtout à l’implication des activistes des droits de l’homme afin de déceler tous les contours de cette situation.
Kamwina Nsapu fut un chef coutumier dans l’espace Kasai. De son vrai nom Jean-Prince Mpandi, il a été tué en août 2016 dans incursion de sa maison, au cours d’une période marquée par un conflit coutumier.
Plus de dix mois après, la situation s’est dégradée. L’on a dénombré des centaines de morts, des milliers d’enfants enrôlés et plus d’un million de déplacés, sans compter des dizaines des fosses communes.
CP