Du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, aura lieu la 28ème Conférence des parties sur le changement climatique (COP 28).
En marge de ce sommet, la République démocratique du Congo entend impulser des réflexions stratégiques, des reformes structurelles et mobiliser les parties prenantes nationales et internationales dans la construction d’une croissance sobre en carbone, accélérer l’agenda climatique du pays et réaliser les
objectifs du développement durable.
En conférence de presse, le dimanche 26 novembre, à Kinshasa, l’envoyée spéciale du chef de l’État pour la nouvelle économie du climat, Stéphanie Mbombo, a révélé que, sous le leadership de Félix Tshisekedi Tshilombo, champion en conscience climatique pour le développement durable, le pays aura l’avantage de signer deux engagements lors de ce sommet.
‘‘Comme vous le savez, le président de la République a cette vision de faire de la lutte contre le changement climatique une opportunité d’affaires. En marge de la Cop 18, nous aurons plusieurs compagnies du nord qui vont signer un engagement pour acheter des crédits carbone en RDC et valoriser les tourbières d’une valeur elevée. Dans cette Cop, la RDC va signer un contrat sur l’enveloppe pays au sein des Forums des leaders sur les forêts et le climat qui sera consistant, qui va nous aider à valoriser la communauté autour des tourbières pour que la population tout au tour ait une vie parallèle alternative pour ne pas entrer dans les tourbières, pour faire l’agriculture ou encore couper les arbres’‘, a-t-elle expliqué.
Et d’ajouter : ‘‘Le président de la République a annoncé la création du fonds pour la nouvelle économie du climat. Ce fonds sera fait avec la vision au niveau national, ce qui est différent des fonds qui existent, comme le fonds CAFI, le fonds bleu etc..que les partenaires mettent à disposition mais avec des normes standard qui ne nous permettent pas de soumettre nos projets et d’en bénéficier. Ce fonds, ça sera un fonds au niveau national, avec évidemment l’appui des partenaires mais qui va contenir essentiellement le montant, un pourcentage sur les transactions de nos produits carbone servira à des infrastructures durables et de monuments de climat qu’on a tant besoin, qui va développer le pays d’une manière durable ».
À l’en croire, le chef de l’État est le champion de la conscience climatique pour le développement durable, parce-qu’il a posé plusieurs actions et d’initiatives au niveau national qui prouvent son engagement à protéger la planète et surtout à développer sa propre population.
À noter que le chef de l’État actuel, candidat à sa propre succession, va interrompre momentanément sa campagne électorale pour participer à ce sommet aux côtés de ses homologues.
Josué Bengbazo