Dans son discours, ce lundi, à l’ouverture du cadre de concertation CENI – candidats président de la République, le président de la Commission nationale indépendante a fait un état des lieux du processus électoral en cour au pays, soulignant bien que son équipe dirigeante a été investie en retard.
Dénis Kadima a martelé sur le fait que la Centrale électorale a « montré sa bonne foi et se refuse d’être subjective ». Pour lui, cette institution d’appui à la démocratie met en œuvre des stratégies pour garantir la crédibilité, la transparence et l’inclusion du processus qui est fait par conviction.
Pour ceux qui doutent de la CENI et de l’organisation des élections, Denis Kadima, comme Jesus, a demandé à Dieu de les pardonner.
« (…) et à côté de tous ces défis, il y a une catégorie de parties prenantes qui n’a cessé de discréditer la CENI. J’aimerai ici paraphraser le seigneur Jésus-Christ qui, sur sa croix, disait : Père, pardonne-les, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Nous sommes aussi conscients qu’une majorité de nos compatriotes apprécient notre travail et reconnaissent le changement opéré dans la mise en œuvre des opérations électorales. D’ailleurs, la majorité de critiques ne viennent pas des électeurs », a-t-il souligné.
Dénis Kadima a appelé les uns et les autres à sensibiliser leurs bases à une participation massive aux prochaines élections.
« Je vous lance un vibrant appel à jouer pleinement votre rôle parce-que la CENI compte jouer le sien. Elle est disposée à construire avec vous une relation de collaboration basée sur le respect mutuel pour la tenue des élections crédibles transparentes, inclusives et apaisées », a-t-il exhorté.
Il faut noter que parmi les candidats présents à cette activité, il y a notamment Martin Fayulu, Seth Kikuni, Delly Sessanga, Adolphe Muzito et Felix Tshisekedi.
James Mushiya