Le Programme national de santé de la reproduction (PNSR ) en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a organisé, vendredi 3 novembre, à kinshasa, un breifing pour annoncer le lancement, lundi 06 novembre 2023, de la Semaine de la mère et du nouveau-né par la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, au Centre Mère et enfant de la commune de Ngaba à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Ces assises, parrainées par la présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, visent à sensibiliser les jeunes femmes sur la maternité responsable afin d’éviter la mortalité infantile en RDC, qui compte 547 décès maternels pour 100 mille naissances vivantes, selon un rapport du système des Nations-Unies.
« Nous sommes un pays où les femmes meurent tous les jours en donnant la vie, les statistiques nous indiquent que quatre femmes meurent par heure parce-qu’elles veulent accoucher. Cette Semaine est organisée pour arriver à inverser la tendance. Parce-que nous sommes mal côtés aux niveaux africain et mondial . Nous voulons, à travers cette Semaine, sensibiliser davantage et lever les fonds. Notre but est d’arriver à faire des actions fortes pour inverser la tendance par rapport à la mortalité des femmes et des nouveaux-nés », a fait savoir Anne-Marie Ntumba, directrice du Programme national de santé de la reproduction.
Selon elle, il y a des femmes qui meurent en cachant leurs grossesses au premier trimestre, aors qu’il est important de se faire consulter pour connaître l’evolution de la grossesse et de sa position.
D’après le PNSR, annuellement la RDC enregistre 4 millions de naissances dont 600 sont issues des adolescentes. Cependant, la prévalence contraceptive en RDC est faible, avec un taux de 18%. Le pays devrait atteindre 30%.
Prévue du 6 au 10 novembre, la Semaine de la mère et du nouveau-né prévoit plusieurs activités, notamment un forum des jeunes, l’offre des services de planification familiale au Camp Kokolo et une table ronde sur les problèmes des naissances.
Moloway Jaël