Le porte-parole de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle de 2023, se lève contre tous ceux qui conseillent à l’opposition de saisir la voie légale pour la contestation des élections générales en République démocratique du Congo.
N’ayant pas déjà foi en la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ensemble pour la République n’ira pas devant la Cour constitutionnelle, affirme Olivier Kamitatu. A l’en croire, l’administration Tshisekedi a mis en place deux institutions pour orchestrer la fraude électorale.
« La cour constitutionnelle est le dernier maillon de l’axe du mal et constitue le prolongement de la machine mise en place par le régime pour son maintien au pouvoir. Monsieur Kadima a planifié un chaos qui ne pourra pas être annulé par la Cour Constitutionnelle déjà tant décrié dans son fonctionnement et surtout pour son président. Tout le monde sait que Monsieur Kadima est l’auteur principal de chaos certainement téléguidé par les bénéficiaires. Comment raisonnablement peut-on espérer que la CENI mène une enquête objective ? La CENI va-t-elle se transformer en témoin ou en mission d’observation ? Il faut tout simplement annuler ces élections », a dit Olivier Kamitatu.
Pour lui, la seule alternative qui reste pour le peuple congolais, c’est l’application de l’article 64 de la Constitution de la RDC. Dans son premier alinéa, ce prescrit constitutionnel stipule que « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
A noter que, depuis l’organisation de ces scrutins, l’opposition ne cesse de dénoncer des irrégularités du côté de la centrale électorale jusqu’à demander la réorganisation de ces élections.
Mechack Wabeno