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En tournée au Nord Kivu, Julien Paluku démontre les promesses éphémères des autres candidats et appelle à voter pour Félix Tshisekedi

C’est en marge des élections du 20 décembre 2023 , que Julien Paluku, ministre de l’Industrie, séjourne depuis plus d’une semaine dans la province du Nord-Kivu pour la campagne électorale en faveur de son candidat à la présidentielle.

Il va baliser le chemin pour le candidat numéro 20, Félix Tshisekedi, candidat unique de l’Union sacrée à la présidentielle.

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Le Nord-Kivu, un enjeu crucial pour 2024

Avec une population estimée à trois millions d’électeurs, le Nord-Kivu s’impose comme un déterminant décisif dans l’élection présidentielle de décembre. Julien Paluku a, de ce fait, entrepris une tournée dans les villes et agglomérations importantes telles que Goma, Beni, Butembo, Oïcha.

Il a organisé une série de meetings ( 20 ) en six jours, avec une attention particulière portée aux jeunes. Arrivé à Goma le 27 Novembre, Julien Paluku a foulé , le samedi 02 décembre, ses pieds à Butembo, une ville qu’il a dirigée entant que maire entre 2003 et 2005.

Les rencontres organisées par le ministre de l’Industrie dans ces entités ont mis en lumière son impact sur l’électorat.

Les 10 raisons de soutenir Félix Tshisekedi, selon Julien Paluku

Au cours de sa tournée, Julien Paluku a articulé dix raisons majeures justifiant la reconduction de Félix Tshisekedi à la présidence. Ces points comprennent les succès tangibles dans la réforme de l’armée. Il s’agit ici des efforts actuellement palpables dans la réforme de l’armée. En effet, 40 mille militaires viennent de clôturer leur formation dans les différents centres, a rappelé Julien Paluku.

« Ce qui place la RDC dans une position confortable en Afrique Centrale et particulièrement dans la région des grands lacs », a-t-il poursuivi.

Pour lui, c’est un signal fort sur les perspectives de stabilisation de l’Est en proie à des crises récurrentes depuis la guerre de l’AFDL en 1996.

Concernant la gratuité de l’enseignement primaire, Julien Paluku a noté qu’il y a en perspective, l’idée de l’extension de celle-ci à l’enseignement secondaire et plus tard à l’enseignement supérieur et universitaire. Il a soutenu que de 2019 à ce jour, plus de 6 millions d’enfants ont repris le chemin de l’école. Pour Julien Paluku, qui est également l’ancien maire de la ville de Beni, les résultats de la gratuité placent la RDC au peloton des pays africains qui font de l’éducation de base la priorité des priorités.

En effet, revenant sur une analyse comparative, pour Julien Paluku, les 6 millions d’enfants congolais qui ont repris le chemin de l’école grâce à cette politique de Félix Tshisekedi, équivalent à toute la population du Congo Brazzaville (5,7 millions), au double de la population du Botswana (2,5 millions) ou encore à la moitié de toute la population de la Belgique (11,5 millions). C’est comme pour dire, avec la gratuité scolaire, F. Tshisekedi a scolarisé la population des pays tels qu’indiqués ci-haut, a conclu Julien Paluku dans ses différentes interventions.

Parallèlement, Julien Paluku a également abordé la question du programme de développement local de 145 territoires. Il a longuement expliqué les retombées de ce programme dont l’objectif est de revenir aux fondamentaux.

« C’est-à-dire, partir de la base pour construire un Congo émergent », a renchéri ce technicien de développement rural de l’ISDR/ Bukavu des années 1993.

D’autres raisons listées par Julien Paluku sont la réforme progressive de la justice avec 5 mille magistrats recrutés et dont 2.500 sont déjà mécanisés et formés en 2023, les 2.500 autres attendant entrer en fonction en 2024 ; la relance progressive du secteur industriel, avec l’avènement des Zones Économiques Spéciales, socle du développement et réservoir d’emplois pour les jeunes et les femmes ; ainsi que la réforme progressive du système éducatif congolais avec l’avènement du paquet Licence-Master-Doctorat afin de remettre la RDC au diapason des systèmes éducatifs mondiaux ; l’agenda de transformation Agricole qui fait de l’agriculture une priorité du gouvernement avec désormais plus de 10% du budget de l’Etat alloués à ce secteur, ce qui rejoint la Déclaration de Maputo engageant les États africains à consacrer au minimum 10% de leurs budgets à l’agriculture ; la politique de transformation locale des minerais, qui depuis 1960, ne profitaient qu’aux économies d’outre-mer, ce qui place la RDC sur la trajectoire de son indépendance économique ;
l’exploitation des gisements pétroliers et gaziers dont les appels d’offre pour les 27 blocs ont été lancés, ce qui va certainement faire exploser le budget de l’Etat et permettre à celui-ci de disposer des ressources nécessaires pour affronter les défis sociaux et environnementaux et la gratuité de la maternité dont Kinshasa constitue la Zone expérimentale, ce qui va, à coup sûr, réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile ; sont autant des points soulevés par l’ancien gouverneur du Nord-Kivu. 

La question cruciale : recommencer à zéro ou consolider les acquis ?

Julien Paluku a rappelé une question clé soulevée par le président Tshisekedi lors de son discours sur l’état de la Nation : « Faut-il recommencer à zéro ou consolider les acquis ? » La réponse donnée par les personnes présentes aux meetings est claire : « Consolider les acquis avec Félix, le numéro 20 ». Une affirmation qui consolide la position de Tshisekedi parmi les électeurs du Nord-Kivu.

Il sied donc de noter que la tournée intense de Julien Paluku a radicalement participé au changement de la dynamique politique au Nord-Kivu, consolidant le soutien en faveur de Félix Tshisekedi.

Il faut noter que la bataille pour la magistrature suprême sera, comme cela a toujours été le cas, fortement influencée par le Nord-Kivu. En attendant, pour Julien Paluku, le marathon se poursuit !

Rédaction

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