A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA ce vendredi 1er décembre 2023, Médecins sans frontières (MSF) insiste sur la nécessité de mettre fin au VIH chez les enfants et les jeunes.
Selon la coordination de organisation à Kinshasa, 33% des patients souffrant du VIH-SIDA suivis au Centre hospitalier Kabinda dans la capitale congolaise ont moins de 18 ans et 22% moins de 14 ans.
MSF qui soutient cet hôpital se dit préoccupé par ces chiffres à Kinshasa, ville où les moins de 20 ans représentent plus de de la population. Cette structure que les défis pour mettre fin au VIH restent nombreux.
« La stigmatisation, la faible couverture de la prise en charge pour les enfants et des services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) ainsi que les ruptures récurrentes de traitement et tests dédiés aux enfants et nouveau-nés constituent les principales barrières à l’éradication du VIH pédiatrique. En 2022, seuls 38% des enfants vivant avec le VIH bénéficiaient d’un traitement en RDC et 20% ont eu accès à un diagnostic précoce« , peut-on lire dans le portail internet de Médecins sans frontières.
Pour lutter contre le VIH/Sida au sein de la jeune génération qui est au cœur de la communauté et représente les leaders de demain, MSF rappelle avoir mis en place en 2019 les clubs de jeunes dans 4 communes de la ville de Kinshasa.
L’objectif était entre autres de prendre en charge les jeunes séropositifs et leur assurer une dispensation gratuite du traitement antirétroviral, les sensibiliser à l’adhérence au traitement, répondre à leurs interrogations et inquiétudes et les encourager à construire des projets pour leur avenirs.
Par ailleurs, le MSF insiste sur la sensibilisation des jeunes au VIH/Sida qu’il est possible de casser les chaines de transmission, de lutter contre la stigmatisation et espérer un jour mettre fin à cette pandémie.
Josué Bengbazo