L’inspecteur général chef de service de l’IGF (Inspection générale des finances), Jules Alingete, a dressé, le week-end dernier, un bilan globalement positif du travail abattu par son institution lors du premier quinquennat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’était en marge de la journée mondiale de lutte contre la corruption célébrée le 9 décembre de chaque année.
Jules Alingete s’est félicité des efforts accomplis par son institution pour décourager les antivaleurs constatées dans la gestion publique en République démocratique du Congo.
‘‘Nous sommes à la tête de l’IGF de la RDC depuis le 30 juin 2020. Et à cette date, le chef de l’État, l’autorité directe de qui relève l’IGF, a confié à notre service la noble mission de lutter contre les antivaleurs dans la gestion publique. Et nous sommes partis d’un état des lieux catastrophique des antivaleurs constatées dans la gestion publique en RDC. État des lieux qui démontre suffisamment que l’ordre n’était pas au rendez-vous. La corruption, les détournements étaient au rendez-vous à tous les évènements en rapport avec la gestion publique. Voilà dans quelle circonstance le chef de l’État décide de déclencher une lutte acharnée contre la corruption dans la gestion publique« , a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : ‘‘Aujourd’hui, l’IGF a fait un travail de titan de 2020 à 2023. L’IGF a eu à repousser beaucoup d’antivaleurs, à mettre hors d’état de nuire beaucoup de mauvais gestionnaires et petit à petit à réveiller dans la mémoire collective des congolais, l’existence d’un contrôle et des organes qui veillent pour éviter que les fonds publics soient mal gérés. Les résultats sont palpables en ce qui concerne l’évolution des données macroéconomiques de notre pays ».
Le gendarme de la République a également salué des avancées significatives en termes de mobilisation des recettes, de budget, de croissance économique, de réserve de change et tant d’autres paramètres économiques. Jules Alingete s’est réjoui de l’audit de la Banque centrale du Congo en 2020 qui a abouti à désactiver les cartes crédits connectées directement au compte du Trésor dont disposaient certaines autorités politiques.
Josué Bengbazo