L’Association sans but lucratif Badilika Droits Humains a publié, ce vendredi 29 décembre, son rapport sur les élections générales du 20 décembre dernier.
Dans ce rapport, cette organisation, qui oeuvre pour la défense des droits de l’homme, relève qu’aucun bureau de vote n’a réalisé plus de 65% des électeurs inscrits et attendus pour chaque bureau de vote dans la province du Nord-Kivu. La MOE de cette structure citoyenne justifie ce taux par les multiples irrégularités identifiées dans plusieurs endroits.
« Les électeurs se sont tôt réveillés en direction des centres de vote. Hélas ! Certains bureaux n’étaient pas aménagés en temps. On peut voir vers 10 heures, des agents de la CENI affichaient les listes électorales, les matériels de vote incomplets. Au début du lancement de vote, certaines machines ont présenté des problèmes techniques surtout bourrage, d’autres machines n’ont pas pu fonctionner. Par conséquent, certains bureaux n’ont pas fonctionné comme prévu. Les fiches de vote par dérogation ont été absentes aux premières heures de vote et changement brisque des responsabilités des agents, voire leur permutation« , peut-on lire dans ce rapport.
Par conséquent, la MOE de l’ASBL Badilika Droits Humains recommande aux autorités congolaises de tirer des leçons de ces processus pour assurer à la prochaine des élections avec moindre présomption de non crédibilité et aux partis politiques d’éviter de se substituer à l’organe de proclamation des résultats.
Esaïe Tsongo/Goma
