La cité de Kimpese dans la province du Kongo Central est le théâtre de tensions depuis plusieurs heures suite aux manifestations des habitants qui dénoncent l’insécurité et accusent des éléments de la Police nationale congolaise de complicité avec des inciviques.
Contacté ce mardi 30 janvier par Actu30.Cd, le ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, note que le gouvernement prend la mesure de la situation pour des solutions qui s’imposent dans les prochaines heures.
« La population est bloquée de part et d’autre de Kimpese. Il faut qu’on résolve ce problème le plus rapidement possible. Il y a un comité de crise, c’est moi, en tant que ministre des droits humains, qui ai saisi le premier ministre et les autres membres du gouvernement pour déclencher la machine. Ce qui veut dire que nous prenons la mesure de la situation. Il y a un comité de crise qui est mis sur pied. Des dispositions sont en train d’être prises pour que des membres du gouvernement descendent à Kimpese« , a-t-il déclaré.
Également notable de la province du Kongo Central, Albert Fabrice Puela appelle la population au calme et à faire confiance aux autorités.
« Nous invitons la population à l’accalmie, à faire confiance aux autorités, il y a une situation très grave. Tous, après la vie, nous avons besoin de la sécurité avant même le pain. Nous demandons à la population à faire confiance au gouvernement qui va réagir et prendre des mesures qui s’imposent. Nous demandons aussi à la population de ne pas se livrer à la justice privée. Il faut s’interdire des actes de vandalisme et de règlement de compte« , a-t-il lancé.
Selon les premiers témoignages, des morts et des blessés sont signalés du côté de la police et de la population, en marge de ces échauffourées. La route reste Jusque-là bloquée par les habitants qui ne jurent qu’à la fin de l’insécurité.
Corneille Lubaki