La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a, par le biais de son président, Paul Nsapu Mukulu, déposé, le jeudi 04 janvier 2024, auprès du procureur général Près la Cour de cassation à Kinshasa, un recueil des cas de violation des droits de l’homme qui ont émaillé les élections générales du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo.
La CNDH a pu déceler ces cas de flagrance grâce à son travail de monitoring durant ces scrutins. Cette structure dit avoir répertorié une trentaine de cas.
« Aujourd’hui, je viens de remettre au procureur général près la Cour de cassation ce recueil des cas de violation des droits de l’homme par rapport à tout ce qui a été décrié par la population qui a marqué de son sceau, avec l’engouement, la vigilance afin de décourager les fraudeurs, les auteurs des cas que nous avons estimé qu’ils sont poursuivables par la justice. C’est un éventaire d’une trentaine de cas. Un document partiel, parce que d’autres enquêtes et poursuites vont être amorcées en l’endroit de toutes les personnes qui ont brillé par des comportements répréhensibles par la loi », a dit Paul Nsapu.
Pour le président de la CNDH, des cas liés à la montée des discours de haine et l’incitation à une certaine révolte qui ont conduit aux voies de fait, ont été recensés pour en faire des cas de poursuite et d’enquête judiciaire par l’organe habilité.
Rappelons que lors de l’organisation des élections générales, plusieurs cas de violence ont été enregistrés au pays. Au Kasaï, par exemple, des bureaux de vote ont été vandalisés et la maison d’un chef de centre saccagé par la population qui soupçonnait une fraude électorale.
Mechack Wabeno