L’Union des jeunes congolais pour le changement (UJCC) a organisé, ce lundi 15 janvier, à Kinshasa, un atelier sur l’évaluation des accords de paix signés par la République démocratique du Congo et le rôle joué par les jeunes quant à ce.
Intervenant à cet atelier, Alphonse Ntumba Luaba, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, a dressé le rôle négatif qu’ont joué des jeunes dans la détérioration de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo. Il a appelé les jeunes à se désolidariser de toutes initiatives tendant à faire reculer le pays.
Pour sa part, Marie-Madeleine Kalala, ministre honoraire des Droits humains et militante des droits de la femme congolaise, a également demandé aux jeunes de s’auto-former et de s’impliquer pleinement dans la recherche de la paix en créant des synergies avec d’autres jeunes pour refuser toute idée de prendre les armes contre leur pays.
Selon Patrick Kabata, président intérimaire de cette ONG, cet atelier a permis aux jeunes d’avoir des informations sur ces différents accords afin de prendre conscience de leurs erreurs pour mieux avancer.
« Nous avons voulu avoir un aperçu général du rôle qu’ont joué les jeunes dans les différents accords signés par la République démocratique du Congo et voir à quel niveau ces jeunes peuvent aujourd’hui transformer des acteurs de la violence en acteurs de paix. Ces jeunes qui, autre fois, étaient manipulés pour prendre des armes contre leur propre pays, doivent maintenant être des gens qui vont aider le pays à aller de l’avant », a-t-il souligné.
Cet atelier s’inscrit parmi les activités qu’organise cette association des jeunes dans le cadre du projet Tufaulu Pamoja qui veut dire en français : « Réussissons ensemble ».
Josué Bengbazo
