En 2023, la commune de Goma, situé dans la capitale provinciale du Nord-Kivu a enregistrée plus de 300 cas d’insécurité, selon le rapport annuel de monitoring duvConseil communal de la jeunesse.
Dans son rapport publié le jeudi 11 janvier 2024, le Conseil de la jeunesse de Goma note 20 cas de meurtres et assassinats, 25 cas de blessures par balles, 3 cas d’enlèvements, 85 cas de cambriolages, 5 cas de viol, 3 cas des suicide, 47 cas d’incendies des maisons, 6 cas de justice populaire, 6 cas de noyades, 22 cas de découvertes des corps sans vie, 1 cas de décès par électrocution, 55 cas d’extorsion et braquage ainsi que 27 autres cas d’atteinte aux droits de l’homme.
Pour le Conseil communal de la jeunesse, les principales causes de cette recrudescence de l’insécurité demeurent entre autres « la divagation de certains éléments de l’ordre dans la ville, la multiplicité des maisons de tolérance et de vente des boissons fortement alcoolisées ou encore l’agissement des certains malfrats sous le nom des Wazalendu« .
Cette structure citoyenne demande aux autorités d’intensifier des mesures efficaces pour mettre fin à l’insécurité.
Esaïe Tsongo/Goma
