Le chef de l’État, Félix Tshisekedi, va prêter serment, le 20 janvier prochain, au stade des Martyrs à Kinshasa, en RD-Congo, après la confirmation de sa réélection par la Cour constitutionnelle.
Dans un entretien accordé, le vendredi 12 janvier 2024, à Actu30.cd, Manix Iyenda, un des soutiens du président de la République, a fait savoir que prêter serment dans « la grande marmite » est une façon pour celui qui était le candidat numéro 20 à la présidentielle, de démontrer sa légitimité populaire.
« Le stade des Martyrs est le thermomètre de la popularité d’une personne que les congolais ont acceptée. Vu l’aspect symbolique de cet endroit, cela montre réellement que le président de la République a la légitimité populaire », a-t-il expliqué.
S’agissant des accusations portées contre le chef de l’État d’avoir frauduleusement gagné ce scrutin, Manix Iyenda botte en touche et pointe du doigt l’impréparation des opposants.
« Pendant la campagne électorale, l’opposition politique a plus préparé la contestation que la victoire électorale. Et aujourd’hui les faits sont tellement évidents que tous nous comprenons que l’opposition était faible pendant la compétition politique et électorale. Sur le plan communicationnel, Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont eu un manque criant des stratégies. En termes de poids politique, ni Matata Ponyo ou Seth Kikuni ou Franc Diongo ont pu faire quelque chose pour Moïse Katumbi afin qu’il soit élu. Les adversaires de Félix Tshisekedi avaient des faiblesses naturelles et exogènes. Par exemple, Moïse Katumbi, qui n’arrivait pas à s’exprimer, à ne pas pointer du doigt le Rwanda comme agresseur de la RDC et son soutien au M23 », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Manix Iyenda a révélé que l’opposition interprète « très mal » l’article 64 de la Constitution lorsqu’elle appelle la population à l’appliquer face à ce qu’ils qualifient de fraude électorale.
Moloway Jaël