Le porte-parole du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Aristote Ngarime, qualifie d’un slogan de « campagne électorale sans efficace, vide et populiste » la déclaration de Félix Tshisekedi de déclarer la guerre au Rwanda si une partie de l’Est est encore menacée.
Pour lui, n’est souverain qu’un État capable, à l’intérieur, de maintenir la paix et l’ordre et, à l’extérieur, de défendre ses frontières.
« Pour jouer son rôle, l’État dispose d’instruments tels que la police, l’armée, l’administration, la justice, les organes spécialisés et professionnels. Car, la souveraineté interne suppose la capacité d’imposer un ordre juridique de l’État, tandis que la souveraineté externe suppose la capacité de s’affirmer au sein de la concurrence que se font les États sur l’échiquier international. Après réexamen et réécriture de l’État congolais sous Félix tshisekedi, cet État demeure fragile, défaillant, fantôme, et impuissant face à la prolifération de la rébellion dans sa partie Est. La ville de Goma est sous menace de l’ennemi dont la progression est visible », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Aritoste Ngarime a déploré le fait qu’à Kinshasa le débat soit orienté sur le partage des postes que sur la menace du M23 contre Goma.
« Que dire d’autre alors qu’à Kinshasa, le débat politique s’oriente vers la création des plateformes politiques, la répartition des postes qu’il y a à l’Assemblée nationale, qu’il y a à la Primature.
Le débat se focalise autour de la jouissnce, suscitant la désunion alors qu’ll aurait pu porter sur la sécurité et la protection des citoyens congolais à l’Est », s’est indigné cet acteur politique.
En outre, le secrétaire national en charge de la communication du PPRD a affirmé que, pour gérer l’État congolais, cela nécessite au préalable une « haute » idée des Institutions et du peuple, une « haute » idée de l’unité nationale, de la cohésion nationale, de la guerre et des relations internationales, etc. Ce, a-t-il précisé, pour éviter de se faire ridiculiser par les évènements qui, généralement, contredisent les discours officiels.
Moloway Jaël
