Une centaine de médecins congolais, venus de toutes les provinces de la RDC, prennent part, depuis ce jeudi 22 février, à Kinshasa, au sixième Conseil national et premier congrès extraordinaire du Syndicat national des médecins (SYNAMED).
Ce sixième Conseil national et premier congrès extraordinaire est placé sous le thème : « Le SYNAMED Asbl à l’ère des réformes conséquentes pour un leadership syndical fort, responsable et réaliste ».
Dans son mot prononcé à cette occasion, le secrétaire général national du SYNAMED, le docteur Senga Lwemba, a appelé les participants à ces assises à travailler « sans relâche » pour donner à ce syndicat un nouveau souffle.
« Les membres du Conseil national devront faire une auto-critique rigoureuse et sincère sans complaisance et sans copinage, sans langue de bois dans le but de transformer notre façon de travailler. Les plaintes des uns et des autres, vraies ou faux, portées contre les dirigeants actuels risquent de nous affaiblir. Comme vous le savez, un syndicat faible, ne peut rien obtenir de son combat. Nous devons donc nous réarmer moralement et même spirituellement pour espérer changer les choses », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de ce syndicat a, par ailleurs, condamné l’agression de la RDC par le Rwanda. Il a appelé les médecins à l’unité pour soutenir les congolais, victimes de cette barbarie dans la partie Est du pays.
De son côté, le vice-ministre de la Santé publique, le docteur Serge Emmanuel Holen, a félicité les médecins pour l’appropriation et la mise en œuvre de la Couverture santé universelle. Le numéro deux de la Santé a appelé les médecins congolais de discuter pour lever les équivoques et regarder dans la même direction.
Le docteur Serge Emmanuel Holen a promis à ses collègues qu’ils vont se battre pour l’amélioration des conditions sociales des médecins congolais.
À noter que l’élection du nouveau comité du SYNAMED est également au programme de ce congrès. Le scrutin aura lieu samedi prochain. Les travaux se tiennent au centre Nganda de Kintambo à Kinshasa.
Josué Bengbazo