Le Front commun de la jeunesse a organisé son grand dîner session , le mardi dernier, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Cette session, axée sur le thème : « l’entrepreneuriat , l’agripreneuriat, le present et l’avenir d’une jeunesse retrouvée », a réuni des entrepreneurs de tous les secteurs mais également des jeunes qui sont dans les affaires. L’objectif était de donner aux jeunes les moyens de participer activement à la construction de leur avenir. Les exposés, échanges des expériences et expositions étaient au rendez-vous de cette session de mars.
Pour Selemani Marina, entrepreneur et panéliste, tout jeune a le droit d’aller de l’avant. D’où, a-t-elle affirmé, le souci du Front commun de la jeunesse d’accompagner ces jeunes.
« Il ne faudra pas que les appartenances politiques aujourd’hui détruisent la jeunesse de demain, tout jeune a le droit d’aller de l’avant et c’est ensemble qu’on doit oublier ce secteur de l’appartenance politique. Main dans la main avec tous les jeunes, pour aller de l’avant », a-t-elle soutenu.
De son côté, le président national de cette structure de la jeunesse, a souligné que le souci est d’accompagner les jeunes entrepreneurs avec des idées et le financement.

« Le problème de l’entrepreneuriat, c’est pas d’abord le financement, c’est l’idée, la passion et la résilience et au-delà de ça, le financement peut suivre. Et nous savons encore qu’on peut avoir les meilleures des idées mais sans aussi l’appui financier on ne peut pas aller de l’avant », a déclaré Don Israël Mbuyi, président du FCJ.
Et d’ajouter : « C’est ainsi que nous avons placé notre programme plus de deux ans maintenant : 1 millionnaire chaque semaine. Donc, à chaque fois, à chaque session nous repérons des jeunes congolais entrepreneurs que nous subventionnons. Au début, on avait commencé avec 1 million de francs congolais mais aujourd’hui pour cette session, nous allons subventionner au mois 15 jeunes à hauteur de 1.500 mille francs congolais. C’est peu, c’est beaucoup mais avec des meilleures idées ils peuvent aller de l’avant. Ce que peut-être on n’a pas fait pour nous, on essaye de faire pour eux »
Le Front commun pour la Jeunesse compte étendre ce programme à travers les autres villes du pays. Pour le FCJ, l’implication des jeunes dans les activités politiques et économiques est cruciale pour favoriser une société vivante et dynamique. Porteurs du futur, les jeunes possèdent des perspectives nouvelles et des idées innovantes.
Le FCJ se propose d’être la voix d’une jeunesse consciente et engagée, capable de relever les défis de son existence et ainsi participer à la construction d’un État fort et prospère. Il veut être un espace de réflexion et d’action pour la jeunesse, en mettant l’accent sur la participation citoyenne et le développement durable en faisant la promotion de l’inclusivité de la jeunesse à la table de décisions.
James Mushiya