L’association de défense des droits de la femme »Tujitegemee » basée à Goma, dans le Nord-Kivu, à travers un mémorandum adressé au chef de l’État, Félix Tshisekedi, dénonce la résurgence des violences faites à la femme dans cette province en proie à l’insécurité.
Dans ce mémorandum lu devant la presse le vendredi 1er mars, cette structure révèle que, pour l’année 2023, la Division provinciale du Genre a répertorié plus ou moins 50.000 cas des violences basées sur le genre dont près de 20.000 cas de viol sur des femmes et petits enfants.
« Dans les camps des déplacés, les femmes et les jeunes filles sont constamment exposées à des risques de violences basées sur le genre dont les cas de viol, agression sexuelle, de l’esclavage sexuel, etc. Les déplacés vivent dans des conditions de vie inhumaines et dégradantes sans aucune assistance », s’indignent les femmes du Nord-Kivu.
Face à cette situation, le mouvement des femmes « Tujitegemee » demande au chef de l’État, entre autres, de mettre fin à la geurre et récupérer tous les territoires sous occupation du M23, mais aussi de mettre en place des mécanismes d’accès à la justice et de lutter contre l’impunité pour les auteurs des crimes de geurre, crimes contre l’humanité et des VBG pour que les victimes obtiennent réparation.
Esaïe Tsongo/Goma