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Kisangani : Des mouvements citoyens accusent le maire d’inaction face à l’insécurité

Réunies dans un collectif, des organisations de la société civile et mouvements citoyens, notamment LUCHA et Filimbi ont adressé, le vendredi 5 avril 2024, un mémorandum au maire de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans lequel elles l’accusent de non sécurisation de la ville.

À en croire ce mémo, la gestion de Delly Likunde, maire de Kisangani, commence à inquiéter.

Bien avant, une marche a été organisée. Elle a été réprimée et une dizaine de manifestants ont été arrêtés puis relâchés plus tard. Leurs revendications vis-à-vis de l’autorité urbaine se résument en 5 points, entre autres :

  • L’intensification des patrouilles d’urnes et nocturnes surtout dans les zones considérées comme dangereuses ;
  • ⁠La dotation en carburants nécessaires de la Police nationale congolaise pour assurer sa mobilité, surtout pour des interventions urgentes ;
  • ⁠La traque des groupes des délinquants en installant les S/Ciat dans leurs bases arrières ;
  • ⁠L’organisation régulière du Conseil urbain élargi de sécurité auquel certaines organisations de la société civile peuvent être invitées et ;
  • ⁠ La mise en place d’un numéro vert que la population pourra appeler pour signaler certains cas d’insécurité.

Depuis près d’un mois, une insécurité grandissante sévit dans le chef-lieu de la province de la Tshopo. Des cas de vol, tentatives de meurtre et affrontements entre jeunes délinquants dans différents coins de la ville ont constitué un quotidien sombre pour les Boyomais.

Germain Busoke Duperso/Kisangani

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