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Lutte contre le Mpox : Une dizaine de pays africains dont la RDC s’engagent à mutualiser les efforts pour stopper sa propagation

Les travaux de la réunion régionale d’urgence de haut niveau sur le Mpox en Afrique se sont clôturés, le samedi 13 avril 2024, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Ces assises de trois jours ont été organisés par les ministres de la Santé de 11 pays membres de l’Union africaine notamment l’Angola, le Bénin, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon,
le Ghana, le Libéria, le Nigéria, l’Ouganda, la République Centrafricaine, la République
Démocratique du Congo, avec l’appui de plusieurs partenaires financiers et techniques. Il s’agit entre autres, de l’USAID à travers son projet Breakthrough action.

À l’issue de ces assises, Lucy Tamly, ambassadrice des États-Unis en RDC, l’un des partenaires techniques et financiers de la lutte contre le Mpox, a salué les recommandations formulées. Par ailleurs, elle a réaffirmé la volonté de son pays à accompagner les États africains dans la lutte contre cette épidémie.

C’est aussi avec satisfaction que le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo, le docteur Roger Kamba, a noté la validation de toutes les recommandations formulées pour arriver à stopper la propagation de cette épidémie sur le continent africain.

Pour le ministre de la Santé de la RDC, les décisions prises lors de ces assises découlent de la volonté des chefs d’État des pays d’Afrique, celle d’assurer le bien-être des populations des États membres de l’Union africaine.

À l’en croire, la mise en œuvre effective de ces différentes résolutions ne pourront devenir une réalité que dans un cadre d’actions concertées avec le concours des pays membres.

Les participants à ces assises ont formulé plusieurs recommandations notamment :

  • Renforcer les efforts de réponse dans les pays membres et donner les ressources et les engagements politiques qu’ils méritent ;
  • Développer et mettre en œuvre le plan national multisectoriel
    de lutte contre le Mpox dans tous les contextes ;
  • Mettre en place des mécanismes de coordination et de responsabilisation multisectoriels incluant d’autres ministères et
    les partenaires ;
  • Mettre en place et développer les capacités de surveillance et
    de diagnostic en laboratoire afin d’améliorer la détection des
    épidémies et l’évaluation des risques ;
  • Fournir des soins cliniques optimalement intégrés et non stigmatisés pour le Mpox, y compris l’accès à un traitement spé-
    cifique et des mesures de soutien pour protéger les travailleurs de la santé et les soignants, le cas échéant et ;
  • Collaborer et accélérer les processus de recherche et de développement, de réglementation pour le développement, et l’accès
    équitable à des contre-mesures sûres, efficaces et de qualité,
    y compris des vaccins, des diagnostics et des thérapeutiques
    pour toutes les populations affectées dont les enfants.

Le Mpox ou la variole du singe est une zoonose infectieuse virale causée par un orthopoxvirus dont la transmission se fait principalement par contact direct et intime (ex. par rapport sexuel). En 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré officiellement que le Mpox représentait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).

Josué Bengbazo

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