Réunis autour du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, les représentants des communautés Teke (Maï-Ndombe) et Yaka (Kwango) ont signé, le samedi 06 avril 2024, à la cité de l’Union africaine, à Kinshasa, un acte d’engagement « global et inclusif » pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central.
Comme pour dire, les deux communautés, jadis en conflit, ont donc pris l’engagement formel de cesser avec les hostilités et de rechercher une solution pacifique à la crise.
D’après la Présidence de la RDC, les représentants des communautés Teke et Yaka ont promis de privilegier le dialogue, la médiation et l’arbitrage selon les coutumes locales comme moyens de prévention et de résolution des conflits, mais aussi de veiller à la cohésion, à la solidarité et à la justice sociale dans leurs entités respectives.
Remerciant tous les chefs coutumiers, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, s’est engagé à « descendre lui-même sur le terrain et à décerner des médailles de mérite à ces représentants des pouvoirs coutumiers pour leur implication dans le rétablissement de la paix dans la partie Ouest du pays ».
A noter que cet événement est le résultat des consultations qu’avait organisées le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi pendant trois jours, pour mettre fin à ce conflit des droits fonciers qui avait instauré un climat de terreur dans la partie Ouest de la RDC, précisément dans le territoire de Kwamouth, depuis 2022.
Mechack Wabeno