La journée internationale de la lutte contre le travail forcé des enfants a été célébrée le mercredi 12 juin dernier, sous le thème : « respectons les engagements, mettons fin au travail des enfants que cette journée a été célébrée ».
En ville de Beni, au Nord-Kivu, le consortium Wold Woman Transforming vision (WWTV), la structure Action globale intégrée pour la réhabilitation (AGIR) et Youth in action for change (YOUINACT) ont réuni les acteurs de protection des enfants.
D’après Kipupa Alice, c’était pour inviter ces acteurs à mettre en place un mécanisme de protection des enfants contre les travaux forcés.
« Nous avons voulu organiser cette activité, car bon nombre d’acteurs et des partenaires dans la communauté sont en train de se focaliser sur la journée du 16 juin, alors qu’il y a aussi la journée du 12 qui concerne les enfants. Nous avons décidé de prendre cette journée pour la mettre en valeur pour éveiller les consciences des gens (…) Ce que nous voudrons, ce que les organisations mettent en un mécanisme qui sera utilisé à la longue pour mettre fin à ce travail », a-t-elle déclaré.
Jackson Kalongero, président du Comité des parents d’élèves à l’Institut Bungulu Beni, et l’un des participants à ce cadre d’échange pense que les conditions de vie poussent les parents à forcer certains travaux aux enfants. Il martèle sur la vulgarisation des textes portant protection des enfants contre les travaux forcés.
Anderson Shada Djuma/Beni
