Depuis sa nomination au poste de directeur général de Plantations et huileries du Congo (PHC), Monique Gieskes œuvre pour redorer l’image de cette société et pour le bien-être de la communauté environnante.
La vision de la DG Monique Gieskes
La PHC a augmenté sa production de 20% par an pendant 3 années d’affilée grâce à la politique mise en place par la directrice générale. Cette politique consiste en « l’augmentation de la productivité au niveau des plantations et des usines ».
« J’ai été placée à la tête de PHC en février 2021 avec la vision de créer une prospérité partagée à travers l’agrobusiness, avec l’appui de Kuramo Capital Management. Pour y arriver, j’ai misé sur l’augmentation de la productivité au niveau des plantations et des usines, et sur la recherche de l’excellence. Cette approche a permis à PHC d’augmenter sa production de 20% par an pendant 3 années d’affilée et cette croissance va continuer dans les années à venir », a déclaré Monique Gieskes.
Et de poursuivre : « Nous investissons dans le renforcement continu des capacités de nos employés, qui permet à ces derniers d’avoir une carrière au sein de l’entreprise. Aussi, la société a mis en place des primes à octroyer aux employés qui se distinguent par leurs performances. Chaque année, nous sélectionnons les meilleurs des meilleurs pour les célébrer dans une soirée de gala ».
L’impact sur l’emploi et les communautés locales
La société de Plantations et huileries du Congo contribue à l’éducation des enfants de la communauté environnante. Elle compte 24 écoles qui accueillent plus d’enfants et des forages pour l’accès de la populationà l’eau potable.
« Entre 2021 et 2024, PHC a augmenté son effectif de 6 500 à près de 10 000 employés, améliorant les conditions salariales et fournissant des équipements de protection individuelle. Avec 4 hôpitaux, 4 centres de santé et 17 dispensaires, la société offre des soins médicaux à ses employés, à leurs familles et aux communautés environnantes », a fait savoir la DG de cette société.
Avant de renchérir : « De plus, elle a construit et équipé 24 écoles primaires accueillant plus de 7000 enfants. PHC assure également l’accès à l’eau potable à travers la mise en place et l’entretien de 71 forages. La société soutient 91 Organisations de Producteurs Agricoles (OPA) en fournissant des semences de qualité et des outils aratoires ».
Relations PHC – communautés locales
Les dirigeants de PHC ont consenti à entamer des pourparlers avec les représentants communautaires afin de tenter de résoudre les contentieux historiques qui les opposaient à la société. Ceci a permis d’établir un dialogue permanent avec les leaders communautaires qui sont impliqués dans la vie de l’entreprise.
« PHC vient de lancer le programme de Plantations Partenaires à travers lequel les membres des communautés qui ont des plantations peuvent vendre leurs productions à la société à des prix prédéterminés de commun accord », a-t-elle souligné.
Les perspectives d’avenir
Monique Gieskes a indiqué que la vision est de faire de cette société une industrie de l’huile de palme prospère.
« Les projets sont nombreux. Retenons que PHC est aligné avec l’Africa Palm Oil Initiative et sa vision d’une industrie africaine de l’huile de palme prospère qui apporte emplois et richesse aux communautés locales de manière écologiquement et socialement durable et protectrice de nos forêts. Dans cette optique, PHC a adopté une politique de non-déforetstation et met en place une stratégie de décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette conformément à l’objectif de l’Accord de Paris. Notre ambition est de faire de PHC la première unité industrielle de la RDC à être certifiée carbone neutre et si possible carbone négatif », a révélé Monique Gieskes.
Il faut noter que la société Plantations et Huileries du Congo (PHC) est le plus grand producteur industriel d’huile de palme brute en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a été créée en 1911.
James Arjoun M.