Dans une déclaration ce samedi, un Collectif des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès (UDPS), composé de parlementaires debout et communicateurs de cette formation politique, dénonce ce qu’il qualifie de « fausse manœuvre » visant à déstabiliser la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, avec la désignation de certains candidats qui ont déjà géré par le passé, pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat.
La réaction de ces militants de l’UDPS fait suite à une liste qui circule actuellement sur la toile présentée comme le ticket de l’Union sacrée de la nation à l’élection du bureau définitif de la chambre haute du Parlement.
« Nous voyons une liste qui fait le tour des réseaux sociaux dans laquelle l’on cite monsieur Bahati Lukwebo qui était président du Sénat et veut encore revenir aux affaires comme étant deuxième vice-président du Sénat, de même pour madame Carole Agito qui était questeur du Sénat et veut revenir encore au même poste. Nous comme, étant la base de Fatshi, nous trouvons qu’il y’a une manœuvre cachée derrière avec l’objectif de contrôler le Sénat par une seule même personne », a déploré René Tshiasuma qui a lu déclaration.
Au regard de cela, ces militants appellent la hiérarchie de leur formation politique à la désignation de nouvelles têtes pensantes pour occuper ces postes au Sénat.
« Nous appelons, le coordonnateur de la majorité de l’Union sacrée, le secrétaire général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya, que nous avons des têtes pensantes au Sénat capables de défendre la vision du chef de l’État. Nous ne voulons pas la présence de monsieur Bahati, ni madame Carole Agito au perchoir du bureau du Sénat. Nous voulons de nouvelles têtes parce que l’UDPS a des sénateurs, des mêmes pour les mosaïques. Nous disons non à cette tentative de vouloir garder la majorité par les gens du FCC, ceux qui ont conduit Joseph Kabila à l’échec », a-t-il ajouté.
Ils espèrent que leur sonnette d’alarme sera attendue au plus vite par la hiérarchie de l’Union sacrée, car l’élection approche au Sénat.
Mechack Wabeno