L’Union Européenne annonce, ce vendredi 26 juillet 2024, des sanctions contre Corneille Nangaa, son mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC), et 8 autres personnes pour de graves violations et abus des droits de l’homme, ainsi que le maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité dans l’Est de la RDC.
Parmi ces personnalités sanctionnées, l’on note Benjamin Mbonimpa, Justin Gacheri Musanga, Augustin Migabo des Forces de défense rwandaises (RDF), Amigo Kiribige Forces démocratiques alliées (ADF) , Pierre Célestin Rurakabijem et Gustave Kubwayo des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda – Forces combattantes Abacunguzi (FDLR-FOCA).
« Au total, les mesures restrictives de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et à l’obstruction électorale en RDC s’appliquent désormais à un total de 31 personnes et une entité. Les personnes désignées sont soumises à une interdiction de voyager et à un gel de leurs avoirs. En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition. Les actes juridiques pertinents ont été publiés au Journal officiel de l’UE », peut-on lire dans ce communiqué publié par l’UE.
D’après cette organisation, les rebelles M23/ARC et les FDLR-FOCA entretiennent le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC.
« Ils sont responsables de graves violations des droits humains, notamment de meurtres, de violences sexuelles et d’attaques contre des civils, ainsi que de recrutement d’enfants », ajoute la même source.
Ces nouvelles sanctions contre Corneille Nangaa et son mouvement arrivent après celles prononcées par les États – Unis d’Amérique.
Mechack Wabeno
