« Système coopératif et développement communautaire : stratégie idoine de sortie de crise pour l’Afrique subsaharienne », « Finances publiques du pouvoir central » et « Inégalités économiques et redistribution des revenus : approche idoine pour la République démocratique du Congo » , trois ouvrages écrits respectivement par Albert Lutete Mvuemba, Jean-Marie Abolia, et Christophe Bitasimwa Bahii, tous inspecteurs généraux à l’Inspection générale des finances ( IGF), ont été présentés, jeudi , à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
La cérémonie de présentation de ces ouvrages a eu lieu à l’occasion de la deuxième journée scientifique, organisée par le Syndicat des inspecteurs des finances (SIF) sous le thème : « Production scientifique de l’inspecteur des finances : contribution à la bonne gouvernance et à la lutte contre les anti-valeurs ».
Lors de son exposé, Albert Lutete Mvuemba a révélé la nécessité pour l’État, d’accélérer la mise en place d’un système coopératif dans le secteur agricole pour le développement du pays. Il a préconisé la coopération entre plusieurs structures et l’intervention de l’État pour booster le secteur agricole et accroître la productivité.
De son côté, Christophe Bitasimwa Bahii s’est penché sur la problématique des inégalités sociales au sein de la société congolaise. À l’en croire, certains ménages riches ont 11 fois plus de revenus que les ménages pauvres, et la majeure partie de ménages pauvres , dont les chefs de famille sont des femmes.
Parmi les causes des inégalités, il a cité, entre autres, la mauvaise gouvernance et la corruption. Pour lui, la solution aux problèmes des inégalités sociales passe par le désenclavement du pays, la construction de nouvelles routes pour faciliter l’écoulement des productions vers les grands centres de consommation.
Enfin, le troisième ouvrage donne des bases générales des finances publiques qui concourent à l’élaboration, à la présentation, à l’adoption et à l’exécution des lois de finances, ainsi qu’à l’affectation des ressources et des charges, au contrôle sur les finances publiques et aux sanctions contre les contrevenants.
Prennant la parole au nom de l’inspecteur général chef des services de l’IGF, Jules Alingete, l’inspecteur général chef de brigade , Herman Yeleza, a indiqué que cette activité s’inscrit dans le cadre de la théorisation de tout le travail de terrain de l’IGF, pour une lutte efficace contre le détournement des deniers publics et la promotion du développement.
L’objectif poursuivi par l’organisation de cette journée est de théoriser le travail qu’effectuent les inspecteurs des finances, ayant pour résultat la matérialisation de la vision du chef de l’État sur l’implémentation de la bonne gouvernance. Cette théorisation vise à rendre accessible le contenu des missions, ainsi que les résultats de l’Inspection générale des finances.
Josué Bengbazo