La première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a pris part, le jeudi 25 juillet 2024, à la rentrée judiciaire à la Cour des comptes, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Dans son discours, le premier président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, a réitéré la volonté de cette institution de contrôle des finances publiques d’accompagner le chef de l’État dans la mise en œuvre de son programme quinquennal, dans son volet de la lutte contre la corruption.
« En tant que Cour des comptes, institution supérieure de contrôle des finances et des biens publics, nous avons le devoir patriotique d’accompagner le chef de l’Etat, dans la mise en œuvre de son programme en agissant pour une meilleure protection des deniers publics », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Jimmy Munganga a martelé sur les efforts fournis par cette institution dans la lutte contre la corruption.
« La Cour des comptes a créé au cours de l’année 2023, les conditions propices à la répression de fautes de gestion et au déferment aux instances judiciaires compétentes des infractions pénales au cours de ce contrôle. Elle a commencé à engranger des poursuites judiciaires contre les auteurs de fautes de gestion, elle vient de rendre ses premiers arrêts depuis 37 ans d’existence sous le mandat du président Tshisekedi », a soutenu le premier président de la Cour des comptes.
Il a, en outre, soulevé plusieurs difficultés que rencontre cette instance dans l’exercice de son travail et qui demandent un réaménagement de son arsenal juridique pour le renforcement de son pouvoir de contrôle.
« Je considère que la loi organique de 2018 portant composition et organisation de la Cour des comptes doit être modifiée, notamment pour permettre à la Cour des Comptes de bien mener son combat contre la corruption et le détournement, les pratiques qui sont en passe de devenir un sport national », a-t-il souhaité.
À l’issue de la cérémonie de rentrée judiciaire, le premier président de la Cour des comptes a remis le rapport de son institution de l’exercice 2022-2023 au président de la République, par l’entremise de la première ministre, mais aussi au premier vice-président de l’Assemblée nationale.
James Arjoun M.