Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a suspendu, le 25 juin dernier, à titre conservatoire, le pasteur Baraka Mugusho sur tous les médias nationaux et étrangers opérant en République démocratique du Congo pour une durée de 70 jours.
Le CSAC reproche au représentant légal de I’Église Ministère du Parlement Céleste International de l’outrage public ax bonnes moeurs, des menaces d’attentat et injures publiques à l’égard des Kinois, dans une vidéo devenue virale sur Tiktok et Facebook. Et cela, en violation « grave » de la loi organique du CSAC, de la loi sur l’exercice de la liberté de presse ainsi que du Code d’éthique et de déontologie du journaliste.
En attendant la décision finale de l’Assemblée plénière, le pasteur Baraka Mugusho est attendu, ce mardi 2 juillet, au bureau du Secrétariat du CSAC pour présenter ses moyens de défense.
Par ailleurs, cette institution d’appui à la démocratie appelle le procureur général près la Cour de cassation à veiller à la bonne exécution de cette mesure.
Josué Bengbazo