Le secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la reconstruction et la Démocratie ( PPRD), Ferdinand Kambere, accuse le régime Tshisekedi d’être à la base du maintient de la décision du Conseil de sécurité des Nations-Unies relative au régime de sanctions sur les armes en RDC.
Dans une interview accordée à Actu30.cd, ce mercredi 3 juillet 2023, ce cadre du parti politique de Joseph Kabila a affirmé que le régime actuel a mal géré la question de la sécurité du pays.
« C’est de la faute du régime qui a trompé tout le monde qu’il avait une diplomatie agissante, elle est où ? Depuis plus de 5 ans, nous ne cessons de le répéter que monsieur Tshilombo a engagé le pays sur une mauvaise voie qui était, notamment d’engager le pays dans l’adhésion à l’EAC, alors que ce sont ces mêmes pays qui soutiennent le M23. Il a proclamé l’état de siège qui ne finit pas, en contradiction avec les prérogatives de l’état de siège. Il a lui même encouragé les groupes armés à un tel point qu’il y a eu des armes partout. Ces armes sont contrôlées par qui ? Entre-temps, l’armée est scellée par cette feuille de route de Luanda. Ce désordre au sein de l’organisation de notre armée et certainement avec les accusations des autres pays qui ont toujours cherché une occasion, un prétexte pour nous agresser. C’est dans ces conditions là qu’au niveau des Nations-Unies que cette décision a été votée à l’unanimité. Finalement qui sont les amis du Congo? », s’est-il demandé.
À en croire le SPA du PPRD, le régime de Félix Tshisekedi a fragilisé le pays.
« C’est le régime qui fragilise le pays , les villages tombent chaque jour. Est-ce que ce régime est encore prêt à défendre le pays ? Et c’est la grande crainte. Nous avons dénoncé cela, on nous a traités d’une opposition faible. Au regard de tout ce qui se passe, ils doivent rendre le tablier pour que les congolais se mettent ensemble pour contrer ce qui est en train d’arriver, le pays risque de disparaître », a ajouté Ferdinand Kambere.
La RDC est placée sous le régime de sanctions sur les armes par le Conseil des sécurités des Nations-Unies jusqu’au 1er juillet 2025.
Jaël Moloway