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Doudou Fwamba aux étudiants de Kisangani : « Il n’y a pas de magie pour obtenir de bons résultats, il faut travailler et faire respecter les lois et les principes établis »

Le ministre des Finances a animé, jeudi dernier, une conférence scientifique à l’Université de Kisangani, dans la province de la Tshopo, réunissant le recteur, des professeurs, des chefs de travaux ainsi que des étudiants de cette alma mater.

Les échanges ont porté sur le dernier ouvrage de l’argentier national, publié le 15 mai dernier et intitulé : « La réforme des finances et de l’administration publique en RDC ».

Spécialiste des questions économiques et financières, Doudou Fwamba Likunde a détaillé certaines réformes mises en œuvre ou en cours d’application en RDC, entre autres, le rajeunissement de l’administration publique par le biais d’un concours, la mise à la retraite des agents et la digitalisation de l’administration en vue d’améliorer la performance de l’action publique.

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Il a appelé chaque congolais à œuvrer pour l’intérêt général du peuple. Doudou Fwamba a souligné que la clé de la réussite réside dans l’application d’outils de gestion, la rigueur et la capacité à dégager les priorités.

« Il n’y a pas de magie pour obtenir de bons résultats, il faut travailler, appliquer et faire respecter les lois et les principes établis », a-t-il affirmé.

Paraphrasant la pensée de Patrice Lumumba, il a rappelé que « le Congo est grand et il exige de nous de la grandeur ». Le ministre des Finances a également informé l’assistance qu’il a procédé au paiement de plus de six mois des frais liés à la rétrocession des provinces et aux frais de fonctionnement afin de faciliter la croissance et le développement des Entités territoriales décentralisées (ETD).

Il a aussi rappelé que depuis sa prise de fonction, plusieurs avancées significatives ont été enregistrées, notamment la réduction des paiements en procédure d’urgence, qui sont passés de 22 % à 7 %, ainsi que la constitution d’une réserve de plus de mille milliards de francs congolais.

James Arjoun M.

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