L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, le mercredi 14 août, son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox en Afrique et plus particulièrement, à l’Est de la RDC.
Cette nouvelle a été annoncée par le docteur Tedros Adhanom, directeur général de l’OMS, lors d’une conférence sur la situation de cette maladie en Afrique.
« La recrudescence de la Mpox en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constitue une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) en vertu du Règlement sanitaire international (RSI 2005). L’émergence d’un nouveau clade de Mpox, sa propagation rapide dans l’est de la RDC et la déclaration des cas dans plusieurs pays voisins sont très inquiétantes. En plus des épidémies d’autres clades de Mpox en RDC et dans d’autres pays d’Afrique, il est clair qu’une réponse internationale coordonnée est nécessaire pour arrêter ces épidémies et sauver des vies », a-t-il déclaré.
D’après le ministère de la santé de la RDC, toutes les provinces sont touchées par le Mpox qui a déjà fait 548 décès depuis le début de l’année et plus de 15000 cas potentiels. Selon le docteur Roger Kamba, ministre congolais de la santé, le virus se transmet par contact direct avec fluides corporels d’une personne ou d’un animal infecté, mais aussi par objet contaminé ou par voie sexuelle.
James Arjoun M.