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Mesures contre la vie chère : la RDC a sacrifié ses recettes pour soulager le panier de la ménagère, explique Mukoko Samba

En République Démocratique du Congo, environ 70% des ménages ont, depuis le début de l’année 2024, du mal à acceder à un panier alimentaire à base de farine de maïs, alors que 63% éprouvent des difficultés pour se procurer un panier alimentaire à base de farine de manioc.

Ces statistiques ont été présentées par le vice-premier ministre de l’économie nationale, Daniel Mukoko Samba, lors du briefing presse du lundi 12 août axé sur les mesures d’allègement fiscal et parafiscal pour lutter contre la vie chère en RDC.

Il a de nouveau mis en avant ces décisions du gouvernement qui concernent essentiellement les produits importés suivants : Viande, Volaille, Poisson, Poisson salé, Lait en poudre, Huile végétale, sucre et maïs.

« Entre maintenir les recettes et soulager le panier de la ménagère, le choix a été fait pour soulager le panier de la ménagère.(…) Nous sommes conscients que ces décisions vont coûter de l’argent au gouvernement. Le choix a été fait de soulager le panier de la ménagère« , a-t-il souligné.

Daniel Mukoko Samba s’est opposé à l’occasion contre les mauvaises pratiques tel que les spéculations du taux de change par les opérateurs économiques ainsi que les tracasseries routières par des éléments de la police, de l’armée ou encore d’autres responsables civils auteurs de plusieurs barrières le long des routes nationales.

« Nous pensons que les importateurs avec leurs complices les grands bureaux de change, leurs complices dans certaines banques commerciales devraient arrêter de spéculer sur la valeur du franc congolais, arrêter d’anticiper la dépréciation du Franc congolais« , s’est-il exprimé.

Il a par ailleurs affirmé qu’une réunion est prévue avec d’autres membres du gouvernement dont le ministre de la justice en vue de plancher sur les mesures draconiennes contre ces mauvaises pratiques.

« Ce qui est prévu dans l’arsenal juridique en vigueur sera appliqué de la manière la plus sévère. Et en ce qui concerne les opérateurs économiques de nationalité étrangère, il n’est pas exclu que certains d’entre eux soient expulsés du territoire national« , a déclaré Daniel Mukoko Samba.

Le vice-premier ministre de l’économie nationale n’a pas manqué d’expliquer que l’impact de ces mesures se fera sentir de manière rapide mais pas dans l’immédiat. Il faut par exemple, a-t-il expliqué, l’épuisement des stocks qui sont déjà dans les pays et pour lesquels les opérateurs économiques avaient payé des taxes et autres droits de l’État sans allègement.

Corneille Lubaki

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