Le ministre de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale a laissé entendre, ce jeudi 15 août lors du briefing qu’il a coanimé avec le porte-parole du gouvernement, que la population congolaise n’a pas besoin de s’alarmer malgré la déclaration de la maladie de Monkeypox comme une urgence de sanitaire internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le docteur Samuel Roger Kamba, l’alerte de l’OMS découle beaucoup plus du souci de mobiliser le monde face au virus avant que la situation ne devienne incontrôlable.
« C’ est vrai que l’OMS a déclaré une épidémie de portée internationale à cause du nombre des pays qui ont été touchés, premièrement, et deuxième à cause du nombre des cas qui a augmenté récemment…C’est une déclaration de portée internationale pour que les gens se mobilisent« , a-t-il affirmé.
Dans le cadre de la riposte au Monkeypox, le ministre de la santé a annoncé des mesures de protection comme :
- l’Identification des points d’entrées et de Contrôle des provinces à haut risque
- la Communication avec des messages clairs sur la maladie
- Le Screening de tous les passagers avec prise de température
A l’en croire, la vaccination sera également au rendez-vous pour endiguer la propagation du virus. « La vaccination, c’est l’une des solutions mais la première solution, c’est la prévention. Nous avons déjà dans notre plan stratégique défini les besoins en vaccin, maintenant il faut accéder à ces vaccins qui sont trop chers« , a signifié Roger Kamba.
L’épidémie se transmet par contact physique ou par voie sexuelle avec la personne contaminée. Le membre du gouvernement a appelé la population à observer des mesures de précaution comme le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination des véhicules, bateaux/embarquements, et autres moyens de transports.
Pour l’heure, plus de 15600 cas sont enregistrés en République Démocratique du Congo dont 10 à Kinshasa, avec un total de 548 décès, soit un taux de létalité de 3,5%.
Corneille Lubaki