Au total, 7 personnes, victimes de bombardement des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, à Bweremana, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, ont été mises en terre, le vendredi 2 août 2024, à l’occasion de la journée du GENOCOST à Kibati dans le cimetière GENOCOST situé dans le territoire de Nyiragongo.
C’est le ministre national des Mines, Kizito Pakabomba Kapinga Mulume, qui a présidé à cette commémoration en province du Nord-Kivu. À l’en croire, la commémoration du GENOCOST est une occasion d’honnorer la mémoire des millions de congolais tués injustement durant ces trois dernières décennies, mais aussi de dénoncer l’indifférence de la communauté internationale face à tous ces crimes commis en République démocratique du Congo.
« Le génocide congolais que nous commémorons n’est pas seulement un chapitre sombre de notre histoire, il est un rappel brutal de ce que l’humanité est capable d’omettre dans l’ombre de l’ignorance, la haine et de l’indifférence totale de différentes communautés internationales. Nous avons donc le devoir de rappeler au monde entier ce qui s’est passé ici afin que de telles erreurs ne se reproduisent plus », a-t-il déclaré.
Le ministre Kizito a, par ailleurs, rappelé que cette commémoration vise aussi à créer pour chacun un avenir « meilleur » et cela passe par l’engagement de chacun pour la paix.
Pour rappel, les cimetières GENOCOSTont été érigés pour l’enterrement des victimes de la barbarie des ennemis de la RDC. Aujourd’hui, plus de 30 civils victimes de bombardements du M23 dans les camps des déplacés situés aux alentours de la ville de Goma y ont été enterrés.
Esaïe Tsongo/Goma
