Dans un communiqué, ce lundi, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) rejettent les allégations des rebelles du M23, soutenus par l’armée Rwandaise, selon lesquelles elles auraient violé son espace aérien.
Selon ce communiqué signé par le lieutenant colonel, Guillaume Njike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, il s’agit là, d’une tentative d’aveugler l’opinion.
À l’en croire, cela fait 48 heures qu’à cause des problèmes de météo, aucun aéronef des FARDC ou de leurs partenaires n’a pu prendre les airs au Nord-Kivu.
Pour justifier les attaques qu’ils ont lancées, dimanche, sur les positions des FARDC à Kikubo, dans le territoire de Lubero, ajoute la même source, les rebelles du M23 ont signé, en date du 24 août, et mis sur la place publique un communiqué évoquant un déploiement des troupes des FARDC aux alentours des zones sous leur contrôle.
Ce communiqué ajoute que les accusations de ces rebelles soutenus par le pouvoir de Paul Kagame contre les Forces armées de la RDC, ne constituent qu’une manipulation de l’opinion.
Au regard de ce qui précède, les Forces armées de la RDC rappellent qu’elles considèrent ce comportement « belliciste » comme une énième violation du cessez-le-feu voulu par le processus de Luanda.
Par ailleurs, les Forces armées de la RDC annoncent qu’elles vont saisir le mécanisme conjoint de vérification élargi et le mécanisme Ad-hoc de vérification, afin de mettre en lumière ces actes et d’en tirer toutes les conséquences.
Daniel Michombero
