Le contrat de consultance conclu entre l’Inspection générale des finances (IGF) et la Générale des carrières et des mines (GECAMINES) continue de susciter des réactions. La dernière en date est celle de l’activiste congolais, Jean-Jacques Lumumba.
Pour ce lanceur d’alerte, ce contrat de consultance ne peut pas être pris comme un acte de corruption, car tout est traçable.
« Dans ce qui a été fait entre l’Inspection générale des finances (IGF) et la GECAMINES, c’est de l’accompagnement, c’est du conseil. Cela pourrait avoir une conotation d’éthique. Mais, cela n’est pas un fait qu’on peut qualifier de corruption parce que tout est traçable », a-t-il dit lors d’une émission diffusée sur les réseaux sociaux.
Pour ce banquier, on ne peut pas remettre en cause le travail « louable » abattu par l’inspecteur général, chef de service, Jules Alingete, à la tête de l’IGF.
L’IGF avait signé un contrat de consultance avec la GECAMINES pour la formation des agents de cette société pour un délai de 90 jours. Le procureur général près la Cour des comptes a qualifié ce contrat de corruption et a, par conséquent, initié une procédure judiciaire contre les inspecteurs de l’IGF, une démarche que plusieurs organisations et personnalités continuent de dénoncer.
Josué Bengbazo
