Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l’entreprise congolaise de génie civil Rigos ont signé, le week-end dernier, à Kinshasa, un protocole d’accord pour la construction des maisons pour les magistrats dans la commune de Maluku située à l’Est de la capitale de la République démocratique du Congo.
La cérémonie de signature de ce protocole d’accord entre le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga, et John Atama Agare, directeur général de l’entreprise congolaise de génie civil Rigos Sarl, a eu lieu en la salle des plénières de la Cour constitutionnelle, en présence de toutes les personnalités du Conseil supérieur de la magistrature.
La première phase de ces travaux va constituer en la topographie, aux études géothermiques et la proposition des types de maisons – résidences pour les magistrats, les écoles, les complexes commerciaux, les hôpitaux et les complexes sportifs sur la future cité, pendant une période de 6 mois.
L’entreprise Rigos Sarl qui a conçu ce projet de construction des résidences en accord avec le Syndicat autonome des magistrats, peut désormais procéder au lotissement pour mener les études.
« Ce que nous venons de signer maintenant, c’est le premier accord qui nous met ensemble pour créer ce partenariat entre nous, le constructeur, le Conseil supérieur de la magistrature et le Syndicat des magistrats. C’est un document qui nous donne accès au site et les informations le concernant afin que nous puissions finaliser les estimations de tout le coût du projet », a indiqué John Atama Agare, directeur général de Rigos Sarl.
De son côté, le président du syndicat autonome des magistrats, a loué le début de la concrétisation de ce projet vieux de plus de 14 ans. Edmond Isofa a, par ailleurs, plaidé pour que la réalisation de ce projet ne pèse pas sur la rémunération des magistrats.
« L’idéal pour nous, c’est d’abord d’avoir une garantie de l’État tenant compte de la rémunération du magistrat. Notre combat est que le magistrat soit correctement rémunéré. Et dans la rémunération, il y a également un aspect social, c’est-à-dire la construction des maisons. Dans ce projet, le bureau du Conseil supérieur de la magistrature, l’organe qui gère au quotidien les magistrats, s’étant impliqué, nous pensons qu’il n y aura pas un impact fort sur la rémunération du magistrat », a-t-il indiqué.
Il sied de noter que ce projet entre dans le cadre de la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi, celle d’assurer à ces acteurs essentiels de la justice des conditions de vie dignes, pour garantir leur impartialité et efficacité.
Josué Bengbazo