Dans une déclaration rendue publique, dimanche 15 septembre, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC) salue la tenue ce mois de septembre du Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC).
Selon Edmond Izuba, son porte-parole, qui signe cette déclaration, le RAJEC, une des structures ayant joué un rôle majeur dans l’organisation du précédent congrès tenu à Moanda, dans le Kongo-Central, ce 10ème congrès, qui intervient après la réalisation de plusieurs attentes des journalistes auprès des autorités politiques, notamment la tenue des états généraux de la communication et des médias et la promulgation, cette année, de la loi sur la presse dite «La loi Muyaya», doit permettre aux journalistes de se remettre en cause face aux critiques négatives qu’ils subissent au quotidien dans la société.
Cependant, le RAJEC dit avoir pris acte de la publication «tardive» de la liste des candidats aux différents postes, aussi bien au niveau du comité directeur que dans les commissions. Il encourage les candidats écartés de la course aux différents postes d’introduire les recours.
Le RAJEC rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que les consultations qu’il avait précédemment engagées auprès de différentes structures de la corporation, avaient pour but de permettre à l’UNPC d’avoir des dirigeants dignes et capables d’honorer la profession des journalistes.
À ce sujet, le RAJEC invite les journalistes à se mettre d’accord pour dégager un consensus en lieu et place d’entrevoir des démarches visant à décourager les efforts déjà mis en place. Il interpelle le comité organisateur à tenir compte de la qualité des participants, plutôt que d’avoir un nombre pléthorique de candidats.
Le RAJEC salue la volonté du chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour la matérialisation de sa promesse et la mobilisation du ministre de la Communication et médias pour la tenue du 10ème congrès des journalistes exerçant en République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, le RAJEC dit attendre de cette assemblée générale de la presse la renaissance de véritables journalistes professionnels et des résolutions « fermes » contre les moutons noirs qui entrent facilement dans la bergerie. Aussi, conclut cette déclaration, il s’agit d’encourager des réformes qui vont également sanctionner positivement chaque année ceux de journalistes qui se distinguent par une production de qualité à travers la remise d’un prix.
Josué Bengbazo