À l’occasion de la journée internationale de la démocratie célébrée le 15 septembre de chaque année, l’école de hautes études politiques et juridiques (EHEPJ) à organisé, ce vendredi 26 septembre à Kinshasa, un atelier et débat au tour du thème : « la Démocratie post bipolarité en Afrique, des nouvelles perspectives démocratiques ou développement du continent».
Pour Dieudonné Nkishi, la démocratie t-elle qu’importée de l’occident depuis 1990, est en déphasage avec les réalités africaines et plus particulièrement avec les réalités congolaises. À l’en croire, il faut mener des réformes structurelles et profondes pour l’adapter à nos réalités.
» La démocratie post-bipolarité, acceptée par procuration en Afrique, n’est pas adaptée au contexte et à la réalité, il faut inventer une démocratie substantive soit-elle, il faut donc inventer un système politique qui répond aux aspirations du peuple, puissant dans sa culture, ses traditions et ses croyances » a-t-il dit
De son côté, Paul Nsapu a indiqué que la démocratie offre des nouvelles perspectives pour le développement.
Pour le président de la CNDH, la justice et droits humains sont deux impératifs pour un développement durable, car dit-il, les violations des droits de l’homme nuisent à la cohésion nationale.
Il sied de noter que la journée internationale de la démocratie à été proclamée le 15 septembre 2007 par l’Assemblée générale des Nations-Unies dans le cadre d’une résolution visant à encourager les gouvernements à renforcer et consolider la démocratie dans leurs pays. Pour cette année, le thème retenu au niveau international est : « Assurer une gouvernance efficace de l’intelligence artificielle à tous les niveaux ».
Josué Bengbazo