Envoyés à la deuxième session pour la soutenance de leurs mémoires, des étudiants finalistes de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) de Tshikapa, au Kasaï, en colère ont incendié le bureau administratif de cet établissement d’enseignement supérieur de l’État.
Le drame s’est produit, jeudi soir, au site de l’ISC après le refus des autorités académiques d’organiser la séance de défense à l’intention de ces étudiants.
D’après les autorités académiques, ces derniers auraient déposé leurs travaux en retard et que l’université ne pouvait pas aller au-delà de son calendrier initial.
« Ces étudiants étaient en irrégularité avec les conditions prévues par l’institution pour ces épreuves, raison pour laquelle le comité avait pris la décision d’envoyer tous les retardataires à la deuxième session », a fait savoir un des membres du Comité de gestion de l’ISC à Actu30.cd.
Ces étudiants se disent étonnés de constater que l’institution affirme qu’ils sont en situation d’irrégularité alors que tout semblait être prêt.
« Avant hier, nous avions été informés du déroulement de la défense. Nous sommes tous en ordre et avons nos travaux pour la défense. Subitement, c’est le Comité de gestion qui nous fait savoir qu’il n’y aura pas de défense à notre intention. Les étudiants mécontents du fait des dépenses déjà engagées, se sont pris violemment sur les institutions », a déclaré Kasongo Jean, un des étudiants de l’ISC/Tshikapa.
Cet acte est condamné par les autorités locales qui estiment que cela dénote la rébellion et la destruction méchante de toute une université, dont les dossiers administratifs et académiques sont partis en fumée. Elles exigent des enquêtes pour que les auteurs soient déferrés devant les instances judiciaires.
Janderson Nyembue /Tshikapa