À travers une note, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, annonce que les réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique du pays et redresser les finances publiques de la République Démocratique du Congo (RDC) commencent à porter leurs fruits.
Selon lui, l’une des réussites notables est la réduction significative de l’inflation.
« À la fin du mois d’août 2024, le taux d’inflation cumulée s’établissait à 9,4 %, contre 17,5 % sur la même période en 2023. De plus, le taux de change, qui avait fortement fluctué au cours des dernières années, s’est stabilisé autour de 2.880 CDF/USD entre juillet et août 2024, réduisant les pressions sur la monnaie nationale », fait-il savoir.
Contrairement aux années précédentes marquées par des déficits, l’État a enregistré un excédent de trésorerie de 164 milliards CDF sur les mois de juillet et août 2024.
« Cette performance résulte d’une amélioration dans la collecte des recettes publiques, qui ont totalisé 4.582 milliards CDF, contre des dépenses de 4.418 milliards CDF. En 2022 et 2023, les mêmes périodes avaient enregistré des déficits de 154 milliards CDF et 1.297 milliards CDF respectivement », souligne le ministre des Finances.
Une autre mesure phare a été la réduction des dépenses en procédure d’urgence. Ces dépenses, qui représentaient 33 % du total des dépenses publiques en février 2024, ont été réduites à 12 % à la fin du mois d’août. Cette rationalisation permet au ministère de renforcer le contrôle des dépenses et de mieux allouer les ressources publiques.
En seulement trois mois, de juin à août 2024, les recettes publiques ont atteint 6.714 milliards CDF, représentant une part considérable des revenus générés depuis le début de l’année. Le ministère des Finances attribue cette performance à une meilleure coordination avec les régies financières et à l’efficacité des réformes fiscales.
Ces réformes marquent le début d’une nouvelle ère pour la gestion des finances publiques en RDC. Le ministère des Finances entend poursuivre sur cette lancée en maximisant les recettes publiques, en augmentant les investissements dans les infrastructures et en promouvant la bonne gouvernance.
James Arjoun M.