L’UE, a travers une déclaration du lundi 16 septembre 2024 de son porte-parole, souligne sa grande inquiétude sur des nouvelles condamnations à mort prononcées par la justice militaire en République Démocratique du Congo (RDC) contre 37 individus, dont six étrangers, dans le cadre du procès sur les événements du 19 mai 2024 à Kinshasa.
L’UE exprime ses vives craintes face à « ce recul de l’état de droit », notamment si des exécutions venaient à être effectuées. Elle rappelle sa totale opposition à la peine de mort, dans tous les cas et en toutes circonstances.
« La peine de mort est incompatible avec le droit inaliénable à la vie et elle est cruelle, inhumaine et dégradante. Elle représente la dénégation ultime de la dignité humaine, échoue à l’heure de dissuader les actes criminels et rend les erreurs judiciaires irréversibles. L’UE rappelle aussi son attachement à la nécessité de garantir le droit à un procès équitable et au respect des droits des accusés, en ligne avec les obligations de droit international auxquels la RDC a souscrit. Comme elle l’a toujours fait, l’UE ne cessera de continuer à passer ces messages aux autorités congolaises et à engager tous les efforts pour éviter toute condamnation à mort« , note la déclaration.
L’UE appelle le gouvernement de la RDC à réintroduire ce moratorium.
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