La Coordination de la société civile, antenne territoriale de Punia, dans la province du Maniema, exige la signature d’un cahier de charges entre la société Minière du Maniema (MIMA) et les communautés locales du secteur de Babira Bakwame. C’est ce qu’a fait savoir à la presse, le 18 septembre dernier, Jean-Claude Ngoy, coordonnateur de cette structure citoyenne.
« La Coordination de la société civile, antenne territoriale de Punia, déplore aujourd’hui l’absence du cahier de charges entre la société Minière du Maniema (MIMA) et les communautés des villages Matumba, Mulungo et Mboka du secteur de Babira Bakwame. La tension dans cette contrée monte du fait que cette société exploite depuis 2010 sur différents sites miniers se trouvant dans ces villages sans aucune signature du cahier de charges avec les communautés locales », a-t-il déclaré.
La même source précise que cette situation a entraîné une forme de revendications qui s’apparentent à la naissance d’un mouvement armé qui risquerait d’embrasser toute la région, comme ce fut le cas de Salamabila, dans le territoire de Kabambare, où un mouvement rebelle a été déclenché des suites de l’absence de la signature du cahier de charges entre la société Namoya Maining Bandro et les communautés locales.
Il a, dans la foulée, recommandé aux pouvoirs publics tant provincial que national, notamment le retrait sans aucune forme de procès du permis d’exploitation attribué à la société MIMA pour n’avoir pas signé le cahier de charges depuis plus de 8 ans d’exploitation et la suspension de ses activités dans cette province, et aux communautés locales de faire preuve de patience et de demeurer vigilantes en attendant des solutions issues des démarches que sa structure entreprend pour cette situation.
Prince Mwembo/Maniema