Une semaine après la rentrée scolaire 2024-2025, les enseignants des écoles publiques de la province du Nord-Kivu décident de ne pas reprendre le chemin de l’école avant que le Gouvernement central ne réponde à leurs revendications.
À l’issue d’une assemblée générale évaluative de la première semaine tenue ce lundi 9 septembre 2024, ces professionnels de la craie ont signifié avoir fait face à un silence des décideurs. D’où, ils ont décidé à l’unanimité de durcir leur mouvement de grève jusqu’à ce que chacun d’eux obtiendra un salaire minimum de 500 dollars américains le mois.
« Après analyse, nous avons trouvé que le Gouvernement n’a rien réalisé de nos revendications. Sur ce, les enseignants de la province du Nord-Kivu décident à l’unanimité de durcir leur mouvement de grève jusqu’au moment où le Gouvernement prendra en compte leurs revendications », indique leur déclaration.
Par ailleurs, ces enseignants mettent en garde tous les gestionnaires des écoles qui les intimident, dans le but de les forcer à reprendre le chemin de l’école sans avoir obtenu gain de cause. Ils précisent que leur mouvement de grève est légitime et la hiérarchie en est informée.
Esaïe Tsongo/Goma
