La société civile du Nord-Kivu dénonce à nouveau les violations commises à l’endroit de la population par les rebelles de la coalition M23/RDF/AFC dans les zones sous leur occupation en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Dans un communiqué parvenu à actu30.cd ce mercredi 18 septembre, cette structure rapporte que ces terroristes ont incendié environ 40 motos des agriculteurs qui fréquentaient leurs champs à Kiseguro, dans le territoire de Masisi, en date du 14 septembre dernier avant de sortir, deux jours plus tard, un communiqué interdisant à tous les agriculteurs de fréquenter les champs de Kiseguro, les traitant des éléments FDLR.
Pour la société civile, priver la population des milieux ruraux l’accès à l’agriculture, c’est signer sa mort, car elle ne vit que de cette unique activité.
« La population des milieux ruraux ne vit que d’une seule activité principale qui est l’agriculture. Leur priver d’accès à leurs champs, c’est les précipiter à la mort préméditée », lit-on dans ce communiqué.
Face à cette nième bavure, la société civile du Nord-Kivu rappelle au chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de ne pas se laisser distraire par le cessez-le-feu « improductif », mais plutôt d’engager tous les efforts pour libérer toutes les zones occupées par les rebelles Rwandais.
À la communauté internationale, elle demande d’infliger des sanctions « sévères » cotre le Rwanda qui ne vise que l’extermination de la population, avant d’occuper ses terres et poursuivre le pillage des ressources naturelles.
Esaïe Tsongo/Goma