Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 05 octobre 2024, à Kinshasa, le premier vice-président de l’Assemblée nationale a révélé que jusqu’à ce jour, aucun projet de révision constitutionnelle n’existe à la chambre basse du Parlement.
Pour Jean-Claude Tshilumbayi, ce débat autour de la révision constitutionnelle reste démocratique.
« Il y n’ya pas de projet de révision constitutionnelle à l’Assemblée nationale. Lorsque ce peuple voudra qu’on révise la constitution, elle sera révisée. Lorsque cette classe politique voudra qu’on révise la constitution, elle sera révisée et donc, Il ne faut pas fétichiser ce débat, il faut le prendre comme un débat normal dans une démocratie », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Nous sommes en face d’une réalité, ça signifie que les écris de la constitution, tels que nous avons formulé en 2006, ne font plus autorité, moi je crois qu’il ya un débat à faire là-dessus. Si aujourd’hui, il y a un débat de cette nature sur la modification ou changement de la constitution, c’est un débat démocratique pour autant que l’on arrive pas à nous dire quel est son prétexte légale ou constitutionnel qui l’interdit farouchement ».
Parlant des propos du cardinal Fridolin Abongo qui avait déclaré que « l’État congolais est en faillite », le premier vice-président de l’Assemblée nationale a indiqué que ces déclarations ne reflètent pas la réalité, car « le Congo d’aujourd’hui n’est pas à comparer avec celui d’il y’a quelques années ».
« Vous pouvez aller à l’Université, par exemple, vous allez constaterez que moi comme professeur, j’ai accès gratuit aux soins de santé, dans tous les grands hôpitaux de ce pays et cela même pour mon épouse et mes enfants, et pendant que cela se réalise qu’on dise que le pays est au bout du gouffre, on ne comprend plus rien », a révélé Jean-Claude Tshilumbayi.
Cet élu de l’UDPS a aussi vanté les efforts déployés par le président de la République dans plusieurs secteurs de la vie, notamment, l’insécurité, le social, l’éducation, et la santé.
James Arjoun M.