Dieudonné Kamuleta Badibanga, président du Conseil supérieur de la magistrature a lancé jeudi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, l’opération d’enrôlement des magistrats pour la couverture d’assurance santé, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu dans la salle Marcel Lihau de la Cour de Cassation en présence des chefs de différentes juridictions et de hauts magistrats civils et militaires.
Pour le président de la Cour constitutionnelle, également président du Conseil supérieur de la magistrature, cette opération s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi celle de placer le Congolais au centre de sa gouvernance politique, mais aussi un pas important, non seulement dans le renforcement et la stabilisation du social du magistrat actif, mais aussi dans la garantie de sa sécurité sociale qui était dans les oubliettes de la gestion publique depuis plusieurs années.
Dieudonné Kamuleta Badibanga a, en outre révélé que le lancement de cette opération est parti d’un constat macabre où en l’espace de deux ans, plus de soixante cinq magistrats sont décédés sans soins de santé de qualité et leurs obsèques se sont déroulées par solidarité entre leurs collègues à travers des cotisations.
Faut-il le rappeler, le Conseil supérieur de la magistrature avait signé en août dernier, un accord avec l’entreprise Activa, grâce à cet accord, les magistrats, leurs conjoints et enfants vont bénéficier d’une prise en charge médicale complète dans environ 150 formations hospitalières à travers le pays ; il prévoit également des fonds d’évacuation sanitaire pour les soins à l’étranger en cas d’urgence nécessitant une évacuation, ainsi que la prévoyance de l’ordre de 15000 dollars pour le magistrat et 4000 dollars pour son conjoint ou sa conjointe en cas de décès.
Josué Bengbazo