Dans une correspondance adressée, le 07 octobre dernier, au directeur de la prison de Ndolo, dont la copie a été réservée au ministre de la Justice et autres autorités militaires, les avocats de Jean-Jacques Wondo, prévenu dans le procès en appel sur la tentative du coup d’État en RDC, alerte sur la situation sanitaire de leur client.
Ils sollicitent le transfèrement de leur client à un centre hospitalier pour des soins de santé. Par ailleurs, ils dénoncent « des conditions précaires d’incarcération qui compromettent gravement sa santé ».
« Je viens par la présente au nom et pour le compte de monsieur Jean-Jacques Wondo, détenu illégalement à la prison militaire de Ndolo dans les conditions très précaires, pour solliciter son transfert dans un centre hospitalier de la place afin de lui permettre de suivre des soins appropriés au regard de sa santé qui n’est pas stable en ce moment », lit-on dans cette correspondance.
D’après ce document, J-J Wondo souffre d’hypertension et de diabète, des conditions médicales qui nécessitent une attention particulière.
Selon les avis médicaux obtenus, notamment ceux des médecins de la prison militaire, du centre hospitalier du Camp Kokolo et d’un médecin de l’Ambassade de Belgique en République Démocratique du Congo (RDC), il est impératif qu’il reçoive des soins appropriés en dehors de l’établissement pénitentiaire.
Malgré ces recommandations formulées il y a plus de deux mois, aucune action n’a été entreprise pour son transfert. Actuellement, son état s’est détérioré, avec des battements cardiaques irréguliers signalés par son médecin traitant.
Ces avocats appellent les autorités à agir avec diligence, pour garantir que les droits de ce prévenu soient respectés et que sa santé soit préservée.
James Arjoun M.