La délégation syndicale de la Société Congolaise des Transports (TRANSCO) a reçu des assurances de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée Nationale, concernant la prise en compte des revendications des travailleurs relatives notamment à l’amélioration de leurs conditions salariales.
Reçue le mardi 19 novembre par le speaker de la chambre basse du Parlement, ces agents ont remis un mémorandum détaillant leurs revendications.
Selon Didier Kimbumbu, président du banc syndical, TRANSCO ne dispose plus des ressources nécessaires pour assurer le paiement régulier des salaires, accumulant ainsi plusieurs mois d’arriérés. Les syndicalistes demandent que leurs salaires soient désormais pris en charge par le budget de l’État.
« Après notre échange, nous sommes satisfaits de la réponse qui nous a été donnée par le Président de l’Assemblée Nationale. L’honorable Vital Kamerhe a dit qu’il va s’investir personnellement pour que ce barème salarial puisse être pris en charge par le budget. », a-t-il déclaré.
Et de préciser : « Imaginez, avec la fixation du prix de transport à 500 francs… à l’époque, 500 francs représentaient 0,6 dollars. Mais aujourd’hui, avec la dépréciation monétaire, ça ne tient plus. Cet établissement n’est plus en mesure de prendre en charge les salaires des agents, leurs soins de santé, le décompte final pour les retraités ainsi que les primes de travail. Le paiement même des salaires pose un sérieux problème, »
Le barème salarial attendu par les travailleurs de TRANSCO est le résultat des travaux d’une commission mise en place par le Ministère des Transports. Toutefois, selon le banc syndical, le dossier a été bloqué au niveau du ministère du budget, ce qui a conduit à la demande d’intervention du Président de l’Assemblée Nationale.
Le Professeur Vital Kamerhe a assuré que des instructions claires seraient données à la Commission Économique et Financière (ECOFIN) de l’Assemblée Nationale pour que le barème salarial des agents de TRANSCO soit inclus dans le Projet de loi de Finances 2025, qui est actuellement en examen avant son adoption en plénière.
James Arjoun M.
